II/ La force du désir
Contrairement à ce qu'avance une certaine tradition: ce n'est peut-être pas le besoin mais finalement le désir qui à le + prise sur l'H et se présente comme ce dont il ne peut véritablement se passer.
Sommes-nous incapables de lutter contre nos besoins ?
Besoin = chose la + fragile ?
"L'H n'est pas une création du besoin mais une création du désir."
La véritable force est du coté du désir.
ex: la grève de la faim.
Le + vital c'est le désir ? --> le besoin n'est plus si fort que ca.
1) "L'homme est une création du désir et non du besoin." (de Bachelard)
L'animal ne désire pas. les animaux font preuves d'un sensualisme très borné.
Cz l'animal, le plaisir est complétement subordonné à la satisfaction des besoins inférieurs de la vie qui sont strictement limités.
L'animal est un être cstant alors que ce qui frappe chez l'H. c'est son
inconstance(=son désir).
ex: L'homme n'est pas (ou peu) fidèle.
La société de consommation tire parti de la nature désirante de l'homme.
C'est le ressort essentiel de la sté de consommation qui se nourrit de propention (=tendance)à consommer.
2) L'idée d'une légitimité naturelle du besoin est mise à mal.
Elle apparait donc très contestable.
Le + naturel dans l'homme n'est-ce pas la tendance au désir ?
(cf.
Dom Juan de Molière)
Nous pouvons renoncer à la satisfaction de nos besoins.
Ce renoncement n'est-il pas la preuve de la force du désir ?
Selon le texte de Paul Ricoeur, extrait du
Volontaire et de l'involontaire, on voit que ce renoncement prend essentiellement 2 formes.
* Une forme d'abord ordianaire dans ce que Ricoeur appelle la socialisation des besoin. c'est dc dans ces situations ordinaires de la vie sociale qu'il y a des preuves du renoncement.
Ce n'est pas le besoin qui est à la base de l'humanité.
Scté répressive --> l'H. represse ses besoins.
La socialisation des besoins est à l'origine de la culture. il ya quelque chose qui est + fort que la survie.
L'H est capable de renoncer à ses besoins pr qlq chose qui peut le mettre en danger lui-mm.
Ce type de comportement, seul l'homme en est capable.
--> Sacrifice du besoin = sacrifice de lui-mm.
La transcendance de l'esprit par rapport à la vie biologique est telle que l'homme peut renoncer à satisfaire ses besoins naturels par désir de qlq chose qu'il juge + grand et + haut que lui-mm.
les besoins naturels ne st dc peut-être pas les + esentiels pr l'H. mais surtout que le désir n'est pas un simple caprice. L'homme partage avec le besoin un certain caractère de la nécessité.
Le désir est sprituel, il exprime vraiment l'esprit.
Si son insatisfaction n'entraine pas la mort biologique alors elle peut entrainer la mort spirituelle.
Ds ce sens-là, le désir est peut-être la véritable essence-mm de l'homme selon la formule de Spinoza :
"Le désir est l'essence de l'homme."
Chez Schopenhauer, le
désir s'appelle la
volonté.
Il pense qu'il faut éradiquer le désir.
Il voit la scté de consommation en tant qu'aliénante, elle ns pousse au déisr. avec elle, on se perd soi-mm.
3) Le désir est l'essence de l'homme";"Le désir est puissance d'exister."
Spinoza condamne le volontarisme de Descartes, il est au courant du cogito et pense que tout être est porté par l'effort pour perséverer dans son être.
Conatus = l'effort = aucun être ne cherche sa disparition.
Ce qui caractérise l'homme, c'est de vouloir être.
Aucun être ne cherche la néantisation de lui-mm.
Au contraire,nous essayons d'augmenter notre puissance d'être et d'agir.
2 sentiments st à analyser à cet égard: la joie et la tristesse.
Cz Spinoza: --> joie = être joyeux --> c'est qlq chose de profond.
On est joyeux dès que l'on peut affirmer sa puissance d'être --> espoir
Tristesse --> dès que l'on ne peut plus affirmer sa puissance d'être --> les choses nous échappent.
Le D. que Spinoza appelle l'appétit n'est que l'expression de cet effort.
Ainsi, ns ne désirons pas les choses parcequ'elles st bonnes mais ns jugeont qu'une chose est bonne parceque nous la désirons.
On la désire car elle augmente notre puissance d'être.Autrement dit, rien n'est bon en soi.
Ce qui est bon c'est ce qui va augmenter notre puissance d'être.
c'est le D. qui pose les valeurs.Il est inscrit dans notre nature.
"L'homme n'est pas un empire dans un empire." Spinoza
L'homme n'a pas un statut particulier, il est soumis à une nature qu'il réalise.
Spinoza parie sur la nature (=dieu, le tout).
Nous ne sommes qu'un élément de la nature.
Il ne faut pas céder à l'illusion que l'on doive céder à ts nos désirs.
Cpdt il ne faut pas cracher sur le désir car il est inscrit ds la logique mm de notre nature.
Si le désir est bon alors satisfesont-le.
En réalité, parmis les désirs on doit déceler ceux qu'il faut satisfaire car ils augmentent notre puissance d'agir.
Nous devons avoir la connaissance si tel désir peut nous offrir ce que l'on attend.
Dans
l'Ethique :
"L'appétit n'est par là rien d'autre que l'essence mm de l'homme [...]" (Spinoza)
De +, il n'y a nulles différences entre l'appétit et le D sinon que le désir se rapport généralement aux hommes en tant qu'ils ont CS de leur appétit.
Le désir est l'appétit avec conscience de lui-mm.
Tt ce ci a des conséquences importantes pr la morale.
Si l'homme est par essence désir alors la morale ne peut en aucun cas proposer la suppression du désir.
La seule morale possible est celle qui permettra la meilleure réalisation du désir c.a.d l'atteinte de la + grande puissance d'exister synonyme de joie.
L'accession à la joie devient la fin morale par excellence.
Le désir devient ce qui est moral.